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    La vie !

     

    Lorsqu'on entrevoit sa vie

    On oublie nos rêveries

    On sanglote et puis on rit

    On souffre et l'on gémit

    On brode la nostalgie.

    Qui revêtit nos vies !

    Aux creux de nos mémoires

    On analyse le désarroi

    Sous une autre asservie !

    À la porte du paradis

    On comprend alors que la vie,

    Celle que l'on a choisie

    Passe dans un soupir

     

    Que l'on n’a su chérir .

     

    C.Laurette

     


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    Le chant de l’amour…

    Le chant de l’amour…

     Le chant de l’amour,

    Est le plus beau des atouts !

    Il est fait d’un éclat de lumière

    Posé sur un cœur de pierre.

    Seule dans mon coin

    Je prie chaque matin.

    Retranchée sur moi-même

    Sur un îlot de haine.

    Bravant le désespoir

    Je veux encor y croire.

    Même si l’amour fait mal

    N’est-il pas principal ?

    Ceux qui croisent son chemin

    Chantent les lendemains…

     

    C.Laurette


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    Bête d'un jour

    ***

    Bête d’un jour, d’une saison

    Que l’on achète un soir d’hiver,

    Tel un bibelot de maison,

    Un jeu de société divers.

    * 

    Ils le câlinent et le basculent

    Ce petit chien doux et confiant.

    Jeux bêtifiants et ridicules,

    En font un sujet gratifiant.

     *

    Ils lui dictent, des mois durant,

    Les règles qu’il doit respecter ;

    Lui montrent la place et le rang

    Auxquels il sera affecté.

    *

    L’hiver est devenu épave,

    Gît dans les bas fonds du passé.

    Le jouet devient entrave

    Dont il faut se débarrasser.

    * 

    A mi-chemin ils font une halte

    Bien méditée et sans remords,

    Attachent le chien à même l’asphalte

    En le livrant seul à son sort.

    *

    Brave, jobarde, la bête s’agite,

    Ne comprend pas ce nouveau jeu,

    Halète, virevolte, déchante vite,

    Ne saisit pas ce vil enjeu.

     *

    La chose aboie, pleure et gémit,

    Se tord, s’étrangle, force ses chaînes.

    Désespérée, elle s’accroupit

    Abandonnant une lutte vaine.

     *

    Jetée dans ce vide inhumain,

    Trahie par ses meilleurs amis,

    La bête se meurt de chagrin

    Au milieu d’une mare d’oubli.

     *

    Il y a des gens dans cette vie

    Qui étiquettent l’importance

    Selon les choses ou leurs envies,

    Par insouciance ou ignorance !

     *

    Gentes infâmes que vous êtes !

    Le tout s’achète et tout se vend.

    Comme l’on achète une bête

    Vous achetez vos enfants ! 

    *

    Aldebram

     

     


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    À toi ; mon enfant

     

    À toi ; mon enfant!

    *** 

     

    Mon cœur aride de regrets,

    Je continue à t'aimer.

    Malgré le mal et ma peine

    Qui en âme s’imprègne

    Malgré tout, ma vie reste sereine

    Dans les décors ou règnes

    L’amour de l’être aimé

    Qui chavire mon cœur à souhait.

    Malgré ce bonheur parfait  

    Il me manque ta présence

    Toi que j’ai engendré

    Dans l’amour d’une romance

    Je voudrais pouvoir espérer,

    Que tu confirmes des regrets.

    Doucement sans pleurer,

    Mon cœur maudit c’est imparfait !

    Cet acte conçu à jamais,

    Intrigue d'une vie, d'un passé.

    Je l’avoue sans difficulté

    Sur le sentier de la destinée

    Elle n'a point su rapprocher

    Une mère et sa fille

    Dans cet ultime sacrifice

     

    C.Laurette


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