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Le temps file dans l’absolu
De lui, je retiens du juste
Sans répit, je l’incarne
Dans mes actes diaphanes
Mais voilà qu’il me sème
Lorsque j’écris des poèmes
Les journées sont trop brèves
S’achevant dans l’éphémère
Le temps fugitif me livre,
À des périodes laconiques.
Comment retenir celui-ci ?
Qui me saoule et me grise d’envie
J’aimerais ralentir sa marche inexorable
Mais, il me faut trouver une échappatoire
Une fable de moralité
Afin qu’il cesse de s’envoler
Des ailes de mon imagination
Restant figeait dans la fiction
De mes doigts fins, je frôle l’infini
Dans ses livres lus avec ferveur la nuit
Ils m’entraînent vers une galaxie
Ou tout devient permis
C.Laurette
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Lorsque je m’installe devant mon clavier
Dés, que je commence à pianoter
Comme par Maggie, tous mes maux,
S’élevent vers un nouveau tempo.
Appels venus d’un autre monde
Ou mes pensées, vagabondes
Ouvrages tissés dans le fantastique
Donnant une beauté sibylline
A cet univers d’écriture et d’ornement.
Ma vie entre eux deux s’étend !
Je ne puis exister sans ses énigmes
Qui en moi, exprime à l’infini
Une confidence d’harmonie
Témoignages de mes fantaisies.
C.Laurette
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