-
Tel un brouillard qui tombe
Elle guette furibonde
Elle est là qui espionne
Et qui empoisonne
Devenant l’overdose
Qui rend morose
Comment ne plus sentir
Le mal qui aspire
Comment retrouver le sourire
Lorsque la vie s’exile
Vers un monde diurne
Ou la névrose se bouscule
Aux portes de l’enfer
Où s’illumine la misère
Candélabre des âmes
Aux abîmes brunâtres
Dissimulant un soleil de plomb
Aux gens en haillons
2 commentaires -
Dis-moi, que t’ai-je fait ?
Quel est donc mon crime ?
La couleur de ma peau ?
Ou bien suis-je de trop ?
Pourquoi sur moi t’acharner ?
Serai-je ta seule victime ?
Les chaînes que j’ai aux pieds
M’empêche de marcher !
Ne crois-tu pas que j’ai assez souffert
Depuis l’âge de pierre
Faudra-t-il qu’à genoux, je te supplie encore
Pour qu’un jour tu m’ouvres la porte
Celle de la liberté
Celle si longtemps implorée
Par des hommes de couleur
Dans la souffrance et la peur.
4 commentaires -
Combien de nuits
Me faudra-t-il pleurer
Quel nombre de cérémonies
Pour enfin oublier
L'encre de mes larmes
Reste mélancolie
Chaque jour se dégrade
Sur le livre de ma vie
Combien dois-je payer
Pour enfin oublier
Tout ce mal infligé
Qui m’a tant blessée
Je n’ai rien demandé
C’est vous les fautifs
Arrêter de m’insulter
Me traiter de pauvre fille
Aujourd’hui, je suis une autre
Plus rien ne peut changer
À l’aube, je suis née
À présent, je suis forte
Vous m’aviez rejetée
Comme un sac usagé
Plus la peine de pleurer
Je ne peux pardonner
2 commentaires -
Ce matin, j'ai besoin de parler
De dire tout ce que je ressens
Alors, je laisse couler sur le papier
Les écrits de mes sentiments.
Depuis que tu n'es plus là
Mon angoisse s’est alourdie
Une douleur s'est soudée en moi
Et ton manque me poursuit
Je ne peux t’oublier
Je ne peux t’effacer
Mes souvenirs me tuent
Depuis que je t’ai perdu
J'essaie de tourner la page,
D’oublier ton visage
Je n’y arrive pas,
C’est plus fort que moi
Le matin au réveil
J’ai beau tendre l’oreille
Le silence est profond
Et mon âme touche le fond
Ma vie est infernale
C’est dur d’avoir mal
Le mal d’amour tue
Avec peu de vécu
De cet amour insensé
Je ne peux que pleurer
De t’avoir trop aimé
Sur le sable mouillé
Si, cette complainte
Surviens jusqu’à ton île
Puisse à travers ce poème
Te délivrer mon cri
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires