Elle ne sait, par où commencer

Cette grand-mère trop apeurée 

Pour dire ce qu'elle ressent

Lorsque son cœur pleure l'absence

Que lui vole cette adolescence

Dans son cœur de grand-mère

Elle demeure et en est fière

De cette petite fille, cette princesse

Rempli d'amour et de tendresse

Bercée par des mots magiques

Chantonnés avec délices

Tout cet amour en elle subsiste

Seulement si elle écrit aujourd'hui

C'est qu'elle l'a comblée de plaisir

Avec un peu de féérie

D'un instant de bonheur

Elle a ravi son cœur

Sur ses gambettes longilignes

Elle a parcouru avec grâce cette ligne

Tel un papillon aux couleurs divines.

Lorsqu'elle était petite fille

Cette  grand-mère lui disait

 

 

« Cours ma chérie ! Cours vite

Tu as les jambes à mamie »

 

Alors, ne se faisant pas prier

Cette petite fille faisait en vain

Le grand tour du jardin

Il fallait chronométrer

Le temps était classifié

Combien de fois elle riait

L'a voyant ainsi essoufflé

Mais jamais celle-ci ne s'arrêtait

Sa grand-mère elle voulait épater

Il faut avouer qu'elle y est parvenue

Première elle est arrivée

En cette étape inattendue

Ce fut le plus beau des cadeaux

Jamais offert sans retenue

C'est donc avec ses quelques mots

 Offert dans un moment de bonheur

Merci ! Du fond du cœur.

Celui-ci remplit d'allégresse

Qu'elle en oublie sa détresse

Cette mamie l'adore et la chérit

Elle l’aime encore plus aujourd'hui

Bien qu’elle voie grandir l'adolescente

Qui pour elle est signe d'absence

Dans son cœur, elle est amour

Et cela pour toujours.

 

 

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Je suis brisée, l’inconnu m’a perdue

Tous les mirages à l'affut m'ont vaincue

Il n’y a pas si longtemps

Je distinguais du blanc caché au firmament

Dans de simples écrits, je décrivais ma vie

Puis d'une aventure un peu contre nature

Un beau matin au détour d'un chemin

Je me suis éveillé l’âme en délire

Spéculant d’une atroce hantise

Où ! J’avais tout gobé, mensonge et vérité

Et voici qu'aujourd'hui je suis anéantie

Dans la poésie, j'avais trouvé l'envie

Dans mes tourments se cache le néant

Reste-t-il un espoir sur mon pâle avenir

Mon esprit chasse astuces et manigance

À l'aurore naissante, de mes écrits renaître

En ce rêve oublier, le doute et le blasphème

De mes écrits, construire un nouvel avenir

Malgré les interdits, que reçoit mon esprit.

 

 

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